Tabanac

Ils étaient trois… trois petits degrés à s’être donné rendez-vous en ce dimanche matin devant la mairie de Tabanac.
Pas de quoi effrayer la onzaine de randonneurs qui sous le soleil étaient tous préts à en découdre.
Les neufs coups de cloches résonnent quand nous partons, direction château Bessan.

Deux ou trois nouveaux dans le groupe ce matin n’ont jamais sillonnés les chemins de la commune.
Au bout de la première ligne droite, on s’arrête pour admirer le point de vue.
C’est très beau, mais on ne voit pas les Pyrénées, ce matin c’est un peu couvert…
La Garonne serpente à nos pieds jusqu’à Bordeaux.

Nous repartons vers la cabane dans les vignes et arrivés à Peyroutic, on tourne à droite pour descendre vers le Tourne.
Le petit chemin en pente raide va nous permettre de retrouver le chemin de la côte.
Il est très bien entretenu, ce qui nous fait énormément plaisir.
Nous arrivons à Le Tourne, un passage par la mairie s’impose.
Le monument aux morts est un peu plus loin, mais c’est sur le mur de la mairie que se trouve une plaque avec les noms des soldats morts en 1914-1918 et le blason du village.

Nous traversons le jardin public pour aller vers le chemin de l’Estey.
Nous changeons de rive grâce à une petite passerelle et enfin le pont de Rose nous permet de rejoindre le chemin de la Fosse.
Cette petite route sans circulation est une voie sans issue, pour les voitures.
Pour nous, elle rejoint un petit chemin réservé aux piétons et qui va nous ramener sur la rue du 19 mars 1962.
Non ce n’est pas la date anniversaire du président, c’est la date d’entrée en vigueur du cessez le feu après les accord d’Évian.
Ces accords ont défini les conditions de l’indépendance de l’Algérie.

Première pause pour se désaltérer et on part vers les Barthes.
Un peu de bruit devant la maison de nos camarades Dominique et Christian, mais ils doivent être de grasse matinée.
La descente à 17% est appréciée dans ce sens là… Le chemin des espagnols qui suit est moins pentu, mais plus long.

Après l’effort, le réconfort… Profitant de notre passage au Tourne, Joël a rendu visite à la boulangère.
Il nous a pris des chouquettes… si, si, comme au bon vieux temps où Laurent nous gâtait…

Il fait bon au soleil, mais une légère brise nous invite à repartir vers Cantou.
Nous empruntons notre premier passage boisé du jour, la pluie de ces derniers jours n’a pas laissé trop de trace.
Puis c’est la route du Capon qui nous ramène aux Gahets.
Les gahets dénomination qui dérive du verbe gascon gahar qui signifie s’attraper, sans doute qu’ils étaient atteints de ladrerie ou lèpre ou descendants de lépreux.
Cette maladie dont on croyait à l’époque qu’elle se communiquait…

Nous quittons la route pour passer dans une vigne abandonnée et rejoindre un chemin qui nous fera passer derrière le parc du château Lagarosse.
Patrice prend alors les commandes pour nous faire passer par un chemin sous le château Sentout et ressortir sur le chemin des oiseaux.

Nous reprenons la direction du château Lagarosse, histoire de l’admirer de plus prés.
Je ne vous dirai pas le chemin que nous avons pris pour rejoindre le chemin de Dourcy, c’est un secret de Tabanacais… même sous la torture…

C’est à ce moment là qu’elles sont apparues dans le ciel, un nuage de grues, toujours aussi bruyantes, mais quel spectacle.
C’est la dernière ligne droite, celle qui monte et qui va nous ramener à la mairie du village.
Les 12 km ont été dépassés, mais surtout… plus de 480m de dénivelé pour cette matinée.
Mais que Tabanac est joli, ne le répétez à personne…

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