Six randonneurs ont courageusement répondu présent dans cette période pluvieuse mais bien leur
en a pris puisque le soleil a fait des apparitions tout au long de l’après-midi.
Cette randonnée se faisant habituellement dans le sens horaire l’animateur de service a choisi,
taquin, d’inverser l’ordre des choses et c’est en traversant le hameau de Beaupied que la petite
troupe a commencé son périple.
Très vite nous quittons la route bruyante de Créon pour prendre sur la gauche le chemin du Petit Puch qui nous conduit au château du même nom ; nous admirons l’élégance du jardin intérieur (gazon, oliviers, cyprès).
Le chemin longe quelques maisons avant d’arriver sur une vaste étendue de vignes, dominée dans sa
partie haute par les ruines d’un moulin à vent.
A une centaine de mètres une ancienne ferme semble à l’abandon ; au loin on distingue le Château du Grand Puch.
Le circuit vallonné nous conduit au chemin de Sales qui traverse le hameau de Cordes ; une maison
attire particulièrement notre attention par le désordre qui y règne : véhicules immobilisés, engins
agricoles, objets divers…le tout peuplé d’animaux : chats, coqs, poules… les cochons noirs qui seraient
élevés dans cette « ferme » sont en revanche invisibles. A la sortie du hameau un âne et un poney
viennent nous saluer.
Nous quittons le chemin et passons dans une zone boisée. Après avoir traversé la route de Salleboeuf
puis le hameau des Jonquières nous atteignons un vallon où nous croisons deux randonneuses du
club « Les Mille Pieds » de Podensac.
Le sentier remonte ensuite sur un plateau quadrillé de parcelles de vignes autour du beau Château Jonqueyres qui paraît inhabité.
A l’horizon on distingue la silhouette imposante du Château de Camarsac.
Toujours au milieu des vignes nous empruntons le chemin des Jonqueyres puis celui des Tillets avant
d’arriver au lieudit Fonvideau ; notre tentative de passer par le chemin des Carrières pour rejoindre
nos voitures se heurte à l’interdiction faite à « toute personne et tout véhicule » ! de l’emprunter :
des blocs de rochers et des barrières métalliques ferment le passage pour empêcher toute velléité.
Sagement nous contournons l’obstacle par la route de Fonvideau et la route de Créon pour revenir à
notre point de départ.
Il est 17 heures et le soleil est encore là.
Texte et photos de Dominique
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