Les Poutaises et les Poutais n’étaient pas dans les rues ce matin pour accueillir les onze randonneurs du club ce matin.
Mais nous n’étions pas seuls, la section randonnée du Stade Bordelais avait aussi choisi Le Pout pour terrain de jeu.
Heureusement le parking du tennis club n’était pas loin pour accueillir les voitures.
Le mur clocher de l’église Saint Martin est en rénovation, alors on fait un rapide tour de la croix du cimetière.
Cette croix du XVI é siècle est l’héritage d’une tradition religieuse médiévale que l’on trouve dans beaucoup de cimetières en France.
C’est au pied de ces croix que les curés se faisaient enterrer.
Les cloches de l’église Saint Martin étant empaquetées, les neufs coup donnant le départ ne sont pas donnés.
Nous rejoignons un chemin herbeux jusqu’au chemin de Maillet.
Le Nounours abandonné est toujours accroché à son grillage…
Nous sinuons sur un petit chemin qui nous mène vers la route de Gourmeaud, que nous traversons pour passer un petit pont sur le Gestas.
Cette rivière dont le nom vient du latin genistas, genêt en français est une réserve naturelle où l’on trouve de nombreux poissons et plantes rares.
Nous arrivons au lieu-dit Vireli où l’on trouve des chênes centenaires et un magnétiseur.
Puis direction Croignon où l’on arrive au hameau Moulinot et à Rouchon où nous retrouvons les bois.
Nous traversons le Brochard un autre ruisseau juste avant d’arriver à Camarsac.
Nous passons au pied de l’église Saint Saturnin, du XIIe siècle avec son clocher-mur barlong à deux baies.
Au sortir du village un étrange mobile surplombe un arbre ?
C’est pour éloigner les merles des cerises…
Nous remontons alors vers le superbe château de Camarsac.
Depuis 2007 Solange et Thierry Lurton y habitent.
Le château se visite toute l’année sur réservation.
La légende veut que le Prince Noir, fils d’Édouard II, roi d’Angleterre, y ait séjourné, pour défendre les terres de son père.
Nous ne sommes qu’à mi parcours, alors pas de visite et on repart.
Les petits chemins que nous empruntons sont légèrement boueux et il nous faut redoubler d’attention pour ne pas déraper.
Un moment d’hésitation au lieu-dit Poupat et un monsieur nous remet sur le bon chemin.
Nous revenons enfin au village.
Mais il nous faut encore remonter toute la grande rue pour rejoindre l’église et les voitures.
Bilan : de 13km2 à 13km7 selon les sources et 254m de dénivelé sous le soleil.
Merci Joêl pour la balade, on passe les dernières consignes avant notre sortie de l’Ascension et à jeudi ou à mardi pour les randocoolistes.
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Photos de Catherine et Guy
