Capian

Douze randonneurs sur le parking Chemin de Lavergne à Capian.
Lavergne, c’est un toponyme évoquant l’aulne (occitan vèrn, vèrnhe).
Il fait beau… mais une petite brise nous rappelle à la réalité de la température.
Alors, une fois que l’effectif est au complet, on s’élance vers l’église Saint Saturnin de Capian de fondation romane.

C’est en 1872 que l’extérieur a été remanié et on a réutilisé les modillons.
Ils ne sont plus nombreux et il y en a un qui nous interpelle, c’est un visage humain, mais à l’envers.
Après recherche, il peut s’agir de la représentation de l’homosexualité.

Puis c’est direction le lavoir par le chemin du même nom.
Il est bien au bout de l’impasse.
Les dames du villages l’ont délaissé depuis longtemps, mais il est encore en bon état.

Après le lavoir, Louis nous entraîne entre vignes et bois vers Fraudet.
Puis nous passons près du château Macquet, une belle demeure qui plait toujours autant aux dames du groupe.
Il est vrai que le petit plan d’eau dans le parc… c’est trés beau.

Notre chemin nous mène près du Moulin Lacroy.
Il est bien préservé, la toiture et les huisseries sont en bon état, mais il n’a plus ses ailes.

C’est aussi le passage près de la première palombière du circuit.
Nous arrivons alors à Lavergne et sur notre gauche, mais plus visible de la route, le Château dit Maison noble de Galeteau.
Une croix présente au carrefour mérite quelques explications.
Une carte du XIXe siècle mentionne une chapelle de pèlerinage nommée Notre Dame de Richy au lieu-dit Lavergne.
Cette croix en marque l’emplacement.

Notre route oblique à droite vers Monerie.
Une maison est en cours de restauration, du beau travail…
Mais à l’entrée du chemin, celui-ci est bouché par une montagne de gravats.
Un cadeau du monsieur qui vit juste à coté et qui ne veut plus que personne n’emprunte le chemin communal.
Ce n’est pas ces quelques gravats qui vont freiner nos hardis randonneurs.
Nous passons outre et notre route nous conduit en Bretagne.

Les représentants régionaux n’étant pas avec nous, pas de pause chouchen…
Nous progressons vers German dans les bois et nous passons sur le ruisseau de Gaillardon.
Nous avons aussi croisé une belle série de palombières très hautes et très bien entretenues par les chasseurs.
Notre chemin était agrémenté de panneaux d’informations sur l histoire de certains lieux du village.

Les vestiges d’une ancienne villa romaine, d’un hermitage et d’un château de Piras démontrent la présence et l’activité humaine depuis des siècles.
La motte castrale située à Barakan était la « place forte » où les paysans pouvaient s’abriter.
C’est à la Révolution, que la paroisse Saint-Saturnin de Capian forme la commune de Capian.

Nous traversons la D140 pour une belle montée qui, des 34m d’altitude de départ, nous mènera à 103m, le dernier point haut avant le retour au village.
Au final ce sont des randonneurs souriants qui remercient Louis pour cette agréable et intéressante randonnée.

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Photos de Catherine et Guy