Cadillac

Malgré une météo très incertaine et après une soirée bien arrosée au repas du club, ils étaient onze sur le parking à l’entrée de Cadillac.

D’ailleurs on ne dit plus Cadillac, mais Cadillac sur Garonne, depuis le premier janvier.

Même les pigeons refusent de décoller avec cette météo, c’est vous dire…

Louis donne le signal du départ et fait une tentative pour rejoindre le bord de Garonne par le terrain de sport. Mais tout est verrouillé, alors nous faisons le tour des remparts.
Nous ne passerons pas sous le pont qui franchit la Garonne.

Ce pont de type Eiffel a été construit en 1870. Avant lui le pont était un pont suspendu. Pour plus d’information, vous pouvez consulter ce site. https://memoiresdesgraves.fr/Pont_Cadillac.html

Nous rejoignons la rue Cazeaux Cazalet. Monsieur Cazeaux Cazalet était un homme politique à qui la viticulture locale doit beaucoup.

Nous ne le savons pas, mais nous longeons le mur du centre hospitalier. Cet établissement est spécialisé dans les maladies mentales.

Puis nous passons devant le cimetière. Les derniers de la troupe sont interpelés par une affichette parlant du cimetière des oubliés. Et entre les lames verticales qui protègent l’entrée, nous pouvons voir des explications.

Mais le résumé ci-dessous vient de Wikipédia.

En 1920, l’hôpital psychiatrique de Cadillac, dont l’appellation à l’époque était celui d’« asile d’aliénés », acquiert une parcelle de terrain jouxtant le cimetière communal afin d’y enterrer les aliénés décédant dans ses services, « considérant que vu le grand nombre des décès survenus à l’asile d’aliénés de Cadillac, le cimetière actuel est devenu insuffisant et que son agrandissement s’impose par mesure d’hygiène publique ». La décision est motivée par le nombre important de décès d’anciens combattants de la Première Guerre mondiale « mutilés du cerveau », auxquels un carré de 98 tombes est consacré et une plaque commémorative rend depuis hommage. Le nombre total de sépultures est approximativement de 900, pour la majeure partie en pleine terre et accompagnées d’une simple croix de fer dont les plaques nominatives ont, pour la plupart, disparu. Le cimetière est devenu propriété de la commune en 1994 et a été utilisé jusqu’en 2000. Il existe une Association des amis du cimetière des oubliés de Cadillac.

Le cimetière est inscrit au titre des monuments historiques par arrêtés des 26 avril 2010 et 14 septembre 20101 pour son mur de clôture, afin de contrecarrer un projet de transformation du site en parking.

En 2020, il bénéficie d’une restauration, respectant l’esprit et la simplicité des lieux. À cette occasion, les noms et les nationalités de 160 anciens combattants sont gravés sur un mur en acier Corten. Au moins 88 tirailleurs sénégalais sont inhumés dans le cimetière. On compte aussi des prisonniers de guerre allemands, autrichiens et hongrois. Toujours dans le cimetière, sur un autre mur d’environ trente mètres de longueur, dans le même matériau, sont inscrits les noms des 3401 civils inhumés dans la commune depuis 1922. Leur identité a été découverte grâce à des recherches récentes. Ces deux derniers décomptes s’ajoutent aux noms des 903 disparus civils et militaires déjà connus.

Nous quittons la cité en passant devant le château Fayau et la pluie se met à tomber.

Les ponchos et les parapluies sont de sortie, mais pas très longtemps.

Avant d’attaquer la première montée du jour, nous sommes devant le château Arnaud Jouan, une superbe propriété avec deux belles sculptures à l’entrée : L’arbre de la vie et l’arbre de la connaissance.
En face une vielle bâtisse comporte encore des éléments du moyen âge. Un peu plus loin, c’est une moto perchée sur un toit qui attire notre attention.

A côte belle , nous sommes sur la crête et nous dominons la plaine Cadillacaise et plus loin nous découvrons la vue sur Laroque et son château.

Mais avant d’atteindre Laroque, nous descendons vers le Lac de Laromet. Ce lac a été aménagé en 1981 sur le ruisseau de l’Oeuille. Il sert de limite naturelle entre les communes de Laroque et Omet, d’où son nom « Laromet ».

Le restaurant est en travaux et l’accrobranche ne tente que Philippe, alors on continue..

Nous remontons sur Laroque en passant pas le château.

Puis nous arrivons au pied de l’église, une statue de la vierge à l’enfant nous accueille sous le soleil.

Il nous reste entre quelques montées et descente pour arriver sur les hauts de Beguey.

Les quatre derniers kilomètres se font tranquillement et nous retrouvons les voitures dans les temps.

12 kilomètres au compteur avec 290m de dénivelé, de quoi éliminer les conséquences de nos agapes de fin d’année. Quoique, comme ce n’est pas suffisant, on se donne rendez vous mardi à Artigues.

Merci Louis pour cette randonnée.

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